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Musée virtuel du Canada La mise en place du Traité 8 dans le Nord-Ouest du Canada
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Les peuples et leur territoire

Le bassin du Mackenzie: la commission du scrip

   
Through The Mackenzie BasinLa Commission des Certificats aux Métis, qui commençait ses travaux lorsque le travail du traité fut terminé, était composée du majeur Walker, un officier à la reTraité de la Royale gendarmerie à cheval du Nord-Ouest, qui avait beaucoup oeuvré dans les Territoires et était commandant des forces présentes lors du traité au fort Carleton en 1876; et de M. J.A. Côté, un officier expérimenté avec le département des Terres à Ottawa. Les secrétaires étaient M. J. F. Prudhomme de Saint-Boniface, et l'auteur.

Nos conditions de transport, du début à la fin, avaient été totalement prises en main par un officier compétent de la Compagnie de la baie d'Hudson, M. H.B. Round, un vieux résident d'Athabasca, et un jeune médecin, natif de Devonshire, Angleterre, le Dr. West, était aussi annexé à la Commission. Ses services étaient appréciés dans une région où les docteurs étaient presque inconnus. Mais surtout, et non de moindre importance, une partie de l'équipe était constituée d'un détachement de la Royale gendarmerie à cheval du Nord-Ouest, sans leur chevaux, bien sûr, qui vint nous rejoindre à Edmonton, une sélection d'hommes choisis pour leur force; des hommes de grande valeur, dont la ténacité et le labeur dans l'harnais de halage nous ont rendu des services indispensables dans bien de cas d'urgence. Ce détachement était composé de l'inspecteur Snyder, du sergent Anderson, des caporaux Fitzgerald et McClelland et des gendarmes McLaren, Lett, Burman, Lelonde, Burke, Vernon et Kerr. La conduite de ces hommes, inutile de le dire, était admirée de tous, et a contribué matériellement à la réussite de l'expédition.

Alors qu'il avait été décidé que les ajustements proposés seraient fait, si possible, d'après les mêmes termes que les traités précédents, l'on savait que certains changements seraient nécessaires à cause des spécificités topographiques de ce pays. Par exemple, des réserves arables, telles que celles retenues par les tribus au sud, n'existaient pas, et des conditions particulières s'imposaient, dans un tel cas, pour que les traitements soient justes pour tous les demandeurs. Mais où la bonne terre se trouvait, un nouveau chois était offert, par lequel des Indiens individuels, s'ils voulaient, pouvaient prendre leur part personnellement au lieu d'être assujetti à la «bande», ce qui, ailleurs, avait été une entrave pour beaucoup d'Indiens vaillants désirant améliorer leur condition. Mais, outre de telles exceptions, les traités qui étaient proposés devaient être effectués, comme je l'ai dit, d'après les précédents. La Commission, alors, reposant ses arguments sur la bonne foi et l'honneur du Gouvernement et du peuple du Canada, par le passé, attendait avec un impatience, mais en toute confiance, un traité réussi en Athabasca.

Tiré de Through the Mackenzie Basin: An Account of the Signing of the Treaty No.8 and the Scrip Commission, 1899 par Charles Mair.