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La bataille de Grand Coteau - Les journées précédentes

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Bien que le grand campement avait plus tôt rencontré un petit groupe de Sioux, ce fut l’équipe de Saint-François-Xavier, soit le plus petit groupe qui, le 12 juillet rencontrait les Sioux. Ils avaient chassé avec succès et voyageaient sans incident. Puis, samedi le 12 juillet, alors qu’ils cheminaient sur le premier plateau du Coteau, les scouts, qui étaient tout juste arrivés sur la première butte, aperçurent un grand campement des Premières Nations. Ils signalèrent un avertissement au campement resté plus bas avec les chariots. Jean-Baptiste Falcon, capitaine de la chasse (et fils de Pierre Falcon, le compteur d’histoires Métis et le meilleur ami / beau-frère de Cuthbert Grant) ordonna que le campement soit installé à un endroit où il pourrait être protégé et enjoignit cinq chasseurs avec lunette d’approche de se rendre à la falaise plus haute la plus près. De là, les chasseurs voyaient que le campement sioux était très considérable, évalué à deux milles, deux mille cinq cents personnes.

Les cinq chasseurs qui s’étaient audacieusement rendus sur la falaise, semblent avoir décidé de poursuivre leur enquête sur le campement. Ils continuèrent dans sa direction et rencontrèrent un groupe de vingt guerriers qui les encerclant, les invitèrent au campement Sioux. Ils étaient prisonniers, et bien que ce ne soit pas la coutume métisse, ils crurent préférable de s’y rendre paisiblement. Deux des cinq chasseurs métis ont soudainement pris le galop avec leur cheval, se séparant du groupe et prenant la fuite jusqu’aux chariots, sous les coups de feu. Trois des chasseurs, James Whitford, un des garçons McGillis et Malaterre étaient retenus par les Sioux.

Lorsque le campement métis vit les fugitifs descendre la pente pour revenir au campement comme si leur vie en dépendait, tous se précipitèrent aux armes. Falcon et le père LaFlèche réunirent les chasseurs. En comptant les garçons de douze ans et les vieillards, soixante dix-sept hommes pouvaient manier un fusil. Les Sioux qui avaient poursuivis les fugitifs approchèrent du campement pour discuter. Ils insistaient qu’ils n’avaient pas l’intention de se battre et que les captifs seraient relâchés le lendemain, affirmant qu’ils étaient dans la misère et le besoin. Ils viendraient le lendemain avec les prisonniers et quelques hommes seulement, pour recevoir des présents. Ils repartirent. Tous crurent qu’ils avaient de mauvaises intentions et qu’ils causeraient sûrement des problèmes.

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