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Les Métis dans l'Ouest du Canada: O-Tee-Paym-Soo-Wuk

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Les débutsLe peuple et leurs communautésCulture et mode de vie
Missions et écoles anglicanes et méthodistes

C’est une erreur de croire qu’il n’y avait ni écoles ni systèmes scolaires sur le territoire de la Terre de Rupert avant l’arrivée des missionnaires et des prêtres. La Compagnie de la Baie d’Hudson avait, depuis 1836, des règlements qui incitaient ses employés à assister à un service religieux le dimanche. Les femmes et les enfants devaient avoir des occupations utiles tandis que les pères devaient pratiquer leur langue maternelle avec leur épouse et leurs enfants. De plus, les pères devaient « passer leur temps libre à éduquer leurs enfants et les initier au catéchisme en leur donnant les instructions élémentaires nécessaires selon les circonstances ».

Dans les écoles fondées avant 1880, l’emphase de l’instruction des enfants n’était pas sur l’apprentissage des langues mais plutôt sur la façon de les "européaniser". Parmi les premiers professeurs, plusieurs soit parlaient déjà une langue autochtone ou s’efforçaient à l’apprendre. L’attitude était certes très différente.

Durant les années suivant la Confédération, le gouvernement fédéral canadien s’est accaparé de certaines des responsabilités qu’avait autrefois la Compagnie de la Baie d’Hudson en finançant les écoles résidentielles tenues par les missions chrétiennes. Lors de la signature des traités entre le gouvernement et les Autochtones, le gouvernement devient paternaliste envers ces derniers. Le gouvernement promet de s’occuper d’eux mais ne tient pas parole.

Après la disparition du bison, les Autochtones souffrent de la famine. C'est durant cette période difficile que le gouvernement décida que les enfants devaient être envoyés dans des écoles résidentielles. La politique de financement de ces écoles changea passant d'un budget axé sur les dépenses à un budget axé sur le nombre d’élèves. Une loi stipulait que les enfants passeraient la moitié de la journée à l’école et l'autre moitié au travail. L’explication donnée était que les enfants devait avoir une formation en un métier particulier. Toutefois, le seul métier disponible pour la plupart de ces enfants était celui d’agriculteur. Ce changement de budgétisation des écoles les privait d’un financement adéquat. Une des premières choses à être coupée était souvent la nourriture.

La vie dans les écoles

La vie dans les écoles résidentielles était très différente de la vie à la maison. Les enfants dormaient dans de grands dortoirs, un pour les filles et un autre pour les garçons. Les horaires étaient chargés et puisque ces écoles étaient gérées par des missionnaires, le curriculum comprenait ne partie importante d’instruction religieuse. Dès leur arrivée, les enfants se faisaient couper les cheveux et recevaient un uniforme.

Une journée normale commençait avec une prière. Ensuite, un petit déjeuner de gruau était servi dans une grande salle à manger ou tous étaient assis sur des bancs. Après, les enfants devaient s'occuper de leurs tâches ménagères avant d’aller soit en classe ou au travail. Après un déjeuner de soupe éclaircie, ceux qui avaient été en classe le matin se rendaient au travail et ceux qui avaient travailler allaient en classe. Une fois la journée scolaire terminée, ils vaquaient à leurs autre tâches quotidiennes. Une fois ces tâches terminées ou peu après le déjeuner, les enfants pouvaient profiter d’une demie-heure de récréation dans la cour. La journée se terminait par des prières et un bain, après quoi, il était temps d’aller au lit.

En tout, un enfant passait environ deux heures en classe et six heures au travail. L’instruction orale et écrite se faisait en anglais et comprenait des cours d’arithmétique et autres cours élémentaires ainsi que des cours de religion et de chants religieux. Dans les meilleures écoles, certains étudiants étaient sélectionnés pour apprendre à jouer d’un instrument de musique tandis que d’autres pouvaient profiter d'un tutorat individuel.

Dans les écoles méthodistes, anglicanes et catholiques, l’emphase était sur la transformation des jeunes Métis en citoyens anglophones ou francophones pouvant être employés entant qu’agriculteurs ou domestiques. Pour les instructeurs, le but principal était de sauver les âmes des Autochtones et de les christianiser.

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