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Dans leurs propres mots


“Durant son séjour à St-Paul et au vieux Thérien, mon père allait moudre le grain et scier du bois pour les fermiers des alentours. En hiver il allait aux chantiers. Presque tout le bois qu'il faisait était à vendre pour augmenter le revenu. Ma mère restait seule avec nous pour faire le "train" et garder la maison. Nous avions chacun un travail à—faire qui devait être fait avant de partir pour l'école. . . .Le soir, maman veillait tard pour faire de la couture pour les voisines. La paye n'était pas haute, mais la moindre somme en valait la peine. "Elle tricotait, crochetait et faisait des beaux tapis... Faire la cuisine et les conserves étaient encore de ses talents. Aussi, nul ne se voyait refuser un repas. Dans le temps, il y avait beaucoup d'hommes affamés qui parcouraient les chemins se cherchant du travail. Beaucoup de "freighters' de St-Paul et du Sud (les uns, amis, les autres, étrangers) faisaient halte chez-nous à mi-chemin, en route pour les chantiers. Ils déroulaient leur literie et couchaient sur le plancher de la cuisine."

— Margaret Burak

title“Papa acheta une charrette à deux roues pour aller à l'école et un cheval "buckskin" qui n'allait pas bien vite. Plus tard nous avions une jument blanche. Je suis certain que les enfants qui sont allés à l'école avec moi, se rappellent de cette jument. Elle était très vigoureuse et elle prenait l'épouvante au moins une fois par mois. J'ai fini l'école à l'âge de quinze ans et suis resté sur la ferme. Un de mes premiers emplois a été à la scierie de M. Rocheleau, au nord de la rivière Castor. Les salaires étaient de cinquante sous par jour. Quand je ne travaillais pas au dehors, j'aidais papa sur la ferme."

— Arthur Chapdelaine

Les temps étaient durs quand nous élevions notre famille, mais ils l'étaient pour tout le monde. Lloyd faisait beaucoup de chasse ce qui aidait à la nourriture. Si les peaux étaient bonnes, nous ]es tannions et je faisais des culottes pour Lloyd et des moccasins pour les enfants. Je cousais le linge des enfants et nous gardions aussi des moutons. Je filais la iaine pour tricoter des bas, des mitaines ou autre chose dont on avait besoin. . . . Durant les années de guerre, avec le rationnement du sucre, nous gardions des abeilles, ce qui était une grosse aide. Je me servais du miel pour la nourriture, la cuisson des confitures et nous vendions le surplus."

— Lora Emery

Source:

  • St. Vincent Historical Society. Souvenirs: Saint Vincent 1906–1981. Réimprimé avec permission de la société historique de St-Vincent.

 
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