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Il y avait peu d'opportunités pour les femmes qui étaient forcées de trouver un emploi rémunéré ou désiraient en trouver un. Beaucoup d'emplois étaient des extensions de leur rôle domestique. Par exemple, le service domestique, l'un des emplois les plus communs pour les femmes, consistait pour la femme à assumer les tâches ménagères pour une autre famille tout en étant payée. Au début du 20e siècle, il y avait apparemment une grande demande pour des domestiques. Celle ci était telle que lors des campagnes pour attirer les colons dans l'Ouest canadien, l'une des catégories principales visées était les jeunes femmes désirant devenir des servantes. Par exemple, dans un article intitulé "Women Wanted", son auteure, Jessie Saxby, écrivait: "Ce n'est pas les domestiques qui affluent ici. Ce sont des domestiques dont nous avons besoin et dont nous avons pas assez." 1 Selon ces articles et les brochures, la demande pour les domestiques était si forte que les femmes pouvaient même changer d'employeur si le salaire de leur emploi ne les satisfaisait pas. Les employeurs se plaignaient que cette situation poussait les domestiques à s'attendre à des charges de travail moindres, à un salaire important, et à un traitement égal. Cependant, si c'était le cas pour certaines domestiques, cela n'était pas le cas pour toutes. Par exemple, dans son article "The Work and Schooling of Young Franco-Albertan Women", Anne Gagnon affirme que les domestiques francophones n'étaient jamais bien payées, étaient débordées de travail et étaient parfois maltraitées par leurs employeurs [177-8] Son article souligne le fait qu'avec le manque de règlement du travail, toutes les travailleuses, les domestiques inclues, pouvaient facilement devenir les victimes de mauvais traitement et d'abus.

Des femmes qui travaillent dans une blanchisserie, Calgary.  Archives Glenbow D'autres types d'emploi pour les femmes allaient de paire avec leurs qualités domestiques. Ces emplois différaient au niveau des qualités et du salaire. Par exemple, le travail de laveuse ou de domestique de ferme était généralement plus inférieur au niveaux des aptitudes requises et du salaire. Devenir sténographe (dactylo short-hand) ou employée de bureau, couturière ou encore chapelière, exigeaient plus de qualités et, par conséquent, était mieux rémunéré. Dans beaucoup de cas, des maris étaient les propriétaires de commerces, tells que magasins de vêtements ou de chapeaux, où leur épouse mettaient en pratique leurs qualités. Parfois, les femmes prenaient en charge la direction du commerce après le décès de leur mari et faisaient assez d'argent pour ouvrir leur propre commerce. Deux professions en effervescence ouvertes pour les femmes étaient les soins infirmiers et l'enseignement. Comme nous le verrons dans les sections sur l'éducation et les soins de santé, bien que ces deux professions étaient de "statut social modeste", elles payaient mieux que la plupart des autres emplois féminins et faisaient partie des rares professions pouvant offrir des possibilités de carrières pour les femmes. Elles leur fournissaient aussi une plus grande indépendance car les femmes devaient souvent déménager au loin pour recevoir une formation et elles pouvaient accepter de prendre des postes hors de la province et même à l'extérieur du Canada. Ces deux professions étaient encore considérées aller de pair avec les qualités domestiques féminines. Par exemple, avec leur rôle de mère de famille, les femmes étaient aussi responsables de la santé et de l'éducation de leurs enfants.

Il y avait quelques femmes qui pratiquaient des formes de la main-d'oeuvre salariales qui étaient inacceptables dans la société. Au bas de l'échelle se trouvaient les femmes choisissant la prostitution. Les prostituées travaillaient généralement dans les régions urbaines en développement ou les villes-champignon, où les industries, comme l'industrie minière, employaient des grands nombre d'hommes célibataires qui recherchaient différentes formes de loisirs pour dépenser leur argent. Le nombre de prostituées a aussi augmenté durant la Dépression quand des conditions désespérées ont forcé certaines femmes de choisir la prostitution comme seul moyen de survie. La prostitution avaient l'avantage, pour les femmes, de leur offrir une somme d'argent relativement élevée dans une courte période de temps, mais elle les rendait plus vulnérables face à de nombreux dangers. 

 

À l'autre bout de l'échelle, il était inacceptable que les femmes pratiquent des professions masculines bien payées telles que la médecine ou l'ingénierie. Cependant, quand les universités de l'Ouest canadien ont ouvert leurs portes aux femmes, quelques-une ont commencé à mérité leur diplômes dans ces domaines. Beaucoup qui le faisaient trouvaient qu'il était plus pratique pour elles d'aller pratiquer leur profession dans des régions rurales éloignées où les hommes ne voulaient pas aller.

 

Sources:

  • Gagnon, Anne.  "'Our parents did not raise us to be independent:' The Work and Schooling of Young Franco-Albertan Women, 1890-1940."  Prairie Forum 1994 19(2):169-185.
      

  • Jackel, Susan.  A Flannel Shirt and Liberty.  Vancouver: University of British Columbia Press, 1982.
      

  • Silverman, Elaine Leslau.  The Last Best West.  Montreal Eden Press, 1984.
      

  • Wetherall, Donald and Irene Kmet.  Useful Pleasures.  Canada: John Deyell Company, 1990.


 

  
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