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L’Association canadienne-française
de l’Alberta:
de 1955 à l’an 2000
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Le discours politique externe
Bien qu’il ait toujours occupé une partie des énergies de l’ACFA, le discours politique externe prend beaucoup plus d’ampleur à compter de 1963, date qui marque la mise sur pied, par le gouvernment Pearson, de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme et la nouvelle popularité du bilinguisme un peu partout au Canada.
De 1966 à 1969, l’ACFA participe aux États généraux de la province du Québec. En 1960, l’ACFA participe à la création de la Fédération canadienne-française de l’Ouest et, en 1975, à l’organisation de la Fédération des francophones hors Québec (FFHQ).
À compter de 1980, alors que le gouvernement du Canada dépose un projet de résolution constitutionelle ayant pour but le rapatriement de la Constitution, le dossier constitutionnel va exiger non seulement une réflexion et des recherches approfondies mais aussi une action politique soutenue. Dans toute l’histoire des ententes du Lac Meech et de Charlottetown, l’ACFA va souvent jouer un rôle important bien que peu connu.
La résolution des affaires Mercure et Piquette, à savoir l’adoption, en juillet 1988, de la Loi linguistique 60 qui fait de l’Alberta une province unilingue anglaise, marque à la fois la fin de plusieurs années de travail acharné pour protéger les droits linguistiques des Franco-albertains et le début des démarches entreprises par l’ACFA auprès du Gouvernement Fédéral pour obtenir ce qui deviendra plus tard la première entente Canada-communauté.
La nouvelle loi sur les langues officielles de 1988 va ouvrir tout le dossier de l’interministériel, dossier qui va exiger beaucoup de travail par la suite.
L’établissement du Secrétariat francophone en 1999 viendra couronner de succès le discours politique externe de l’ACFA pendant cette période.
C’est à l’ACFA, à titre d’association porte-parole, que revient la tâche d’aider la communauté à établir ses objectifs et à acquérir les ressources nécessaires pour les réaliser. Mais soulignons que pour réussir cette tâche l’ACFA a eu besoin de chacun des petits et des grands gestes de dévouement de tous les membres de la communauté.
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