Avant la
traite des fourrures, les Indiens - Castors, Tchipewyans, et Cris - étaient complètement autonomes, exploitant les riches ressources de la région de l'Athabasca. Ils confectionnaient tous leur outils, leurs vêtements et abris, et se pourvoyaient en nourriture des pierres, des plantes, et des animaux qui les entouraient.
Les Indiens connaissaient les habitudes des animaux qu'ils chassaient,
trappaient, et pêchaient. Des faits de tradition détaillés concernant les animaux, la terre, et le comportement humain convenable, étaient transmis d'une génération à la suivante, sous la forme d'histoires orales. Les Indiens utilisaient le brûlage contrôlé pour maintenir des pâturages pour les bisons et les petits mammifères dont les carnivores à poils, tels que les lynx, les renard et les loups, se nourrissaient.
Les orignaux profitaient de la repousse d'herbe en bordures des prés. Dans le delta des rivières de la Paix et de l'Athabasca, les crues du printemps étaient importantes pour le maintien des habitats précoces, et les lacs et rivières regorgeaient de castors, de rats musqués, de visons et de loutres. Des forêts arrivées à maturité fournissaient de la nourriture et des abris pour les caribous, les martres, et autres animaux. La communauté complexe de végétation et d'animaux produisait une ressource
sur laquelle les résidents peuvent encore compter.
Malgré l'abondance de proies de chasse dans la région de l'Athabasca, le poisson a toujours été la source de nourriture la plus fiable en toutes saisons pour les humains et leurs chiens. Les Indiens campaient là où ils pouvaient pêcher et chasser. Plus tard, les
traiteurs de fourrures établirent leur postes près des endroits de bonne pêche ou "pêcheries". De nos jours, les poissons les plus communs, utilisés localement, sont le corégone, la truite grise, le brochet du Nord, le doré, et le doré noir.
Tiré de Northwind Dreaming: Kiwetin Pawatmowin Tthisi Niltsi Nats ete avec la permission du
Musée provincial de l'Alberta et de Dr. Patricia
McCormack. |