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Musée virtuel du Canada La mise en place du Traité 8 dans le Nord-Ouest du Canada
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Le contexte

Un nouveau rapport: la conclusion des traités

   
Employés de la Compagnie de la Baie d'Hudson Durant les années 1870, suite à l'achat des droits territoriaux du Nord-Ouest par le Dominion du Canada de la Compagnie de la Baie d'Hudson, le gouvernement canadien conclut des ententes avec les peuples des premières nations dans leur nouveau territoire. Visant la colonisation du Nord-Ouest, le gouvernement doit non seulement avoir le titre à ces terres, mais il faut aussi s'assurer qu'il n'y a pas de risque de répéter les guerres indiennes que les Américains avaient connus. De fait, il y a déjà de l'agitation chez les Métis de la Rivière-Rouge qui n'avaient pas été consulté lors du transfert de pouvoir au gouvernement du Canada. La rébellion de la Rivière-Rouge et plus tard, la rébellion du Nord-Ouest, sont des exemples classiques du genre de soulèvement que le gouvernement veut de prévenir.

Le nouveau gouvernement décide d'étendre son approche coloniale aux peuples des premières nations. C'est une façon de les amadouer en leur proposant une entente tout etipi chipewyann obtenant les terres qui sont désirées. Les peuples des premières nations réalisent que leur mode de vie basé sur la chasse au bison tire à sa fin en voyant le Canada prendre le contrôle de ses territoires à l'ouest et les infrastructures essentielles, tel le chemin de fer, sont érigés afin d'accommoder les colons qui arrivent en masses. Si l'expansion canadienne représente un avenir dominé par les colons canadiens d'origine européenne, les peuples des premières nations savent qu'ils ont besoin de l'aide du fédéral pour les aider à adopter un nouveau mode de vie. 

Ne possédant pas de concept de propriété foncière et n'ayant que peu d'expérience avec celui des Européens, les peuples des premières nations ne peuvent pas comprendre exactement ce qu'ils obtiennent et cèdent en signant les traités. De plus, il y a les difficultés de terminologies:  le langage des traités est de nature officielle, et formulé d'après le style européen de ce genre de document. Même si les traités sont bien traduits (ce qui n'est pas souvent le cas), économiquement et culturellement les peuples des premières nations ne sont pas outillés pour comprendre les politiques camouflées dans le langage des traités. Ils pensent que les traités leur assure la liberté de poursuivre le mode de vie Négociation du Traitétraditionnelle tout en protégeant leur avenir. Les deux parties qui négocient les premiers traités ne se comprennent que rarement. Par exemple, dans certaines régions, les peuples des premières nations ont l'impression que céder leurs droits aux terres veut dire qu'ils partageront les ressources avec les populations allogènes et permettront la culture de la terre. Lorsque les étranges commencent à creuser le sol pour accéder aux minéraux, les peuples des premières nations voient ceci comme une promesse non accomplie des traités. [suivre]

Fichier Sonores:

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Survol des traités en Alberta, première partie
Résumé: Découvrez ce que les historiens pensent que les traités signifiaient au gouvernement et aux Premières nations qui les ont négociés. Commencez votre étude des traités ici! 
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Treaty 8, septième partie: Les commissions de traité de 1899 et 1900
Résumé: Des commissaires sont envoyés rencontrer les indigènes qui n'ont pas pu se rendre aux négociations. Que s'est-il passé?
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Tiré de Vision Quest: "Oti nekan", Treaty 8 Centennial Commemorative Magazine avec la permission de Tanner Young Marketing Ltd., Traduction de Juliette Champagne.