Cet article explique brièvement l'arrière-plan des commissions de certificats aux Métis du traité 8, et comment la politique des scrips a été amendé pour satisfaire les Métis qui habitaient dans la région du traité 8. Il argumente que l'émission des certificats aux Métis en conjonction avec la signature du traité 8 est une conséquence directe des demandes des Métis du Nord de l'Alberta. La communication utilise des demandes de
certificats aux Métis comme des histoires de vie pour examiner la nature des populations métisses dans le Nord de l'Alberta à l'orée du 20e siècle. Il se voit, par contre, que l'usage des formulaires de cette façon a certaines limitations puisque les Métis qui faisaient la demande pour les certificats ne représentaient que la
plus récente génération adulte et leurs enfants. La conclusion de l'étude est que les adaptations métisses aux conditions économiques du Nord de l'Alberta ont été très opportunistes et sophistiquées. Alors qu'aucun seul modèle ne s'applique aux diverses communautés qui existaient dans la région du traité 8, ils suivent toutes une stratégie de subsistance et de salariat très flexible. Ces stratégies occupationnelles, en combinaison avec le fait qu'il était rare que des Métis vivent exclusivement de l'agriculture, rendaient le choix du certificat en argent le choix le plus logique à prendre. Contrairement aux études les plus récentes, cette analyse propose aussi que les Métis du Nord de l'Alberta ne soient pas une population si indigène qu'on ne le pensait auparavant; il y
avait eu une migration métisse considérable vers le Nord de l'Alberta du Sud de la province, de la Saskatchewan et du Manitoba.
Pour plus de renseignements sur Treaty 8 Revisited: Selected Papers on the 1999 Centennial Conference, visitez le Lobstick
website.
Reproduit avec la permission de Lobstick:
An Interdisciplinary Journal. (Ce site
web n'est disponible qu'en anglais)
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