La rébellion du Nord-Ouest (1885 et
après)
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L’étude des événements de 1885 a été répétée en profondeur plusieurs
fois. La société dominante tend à demander, « Comment ceci est-il
arrivé? » alors que les Métis demande « À partir d’ici, comment on
continue? » La chronologie suivante est basée sur une présentation de l’
« University of Saskatchewan », dont les archives détiennent plusieurs
enregistrements des événements.
Rappelez-vous que Saint-Laurent avait été une communauté avec un prêtre
durant dix-huit ans, avec un gouvernement de communauté organisé, durant
douze ans, et avec les communautés environnantes de Premières nations,
Métis et pionniers avaient envoyé plusieurs pétitions à Ottawa afin que
les demandes de titres et la famine soient traitées. La plupart des
pétitions des Métis avaient été envoyées par l’agence d’une église
catholique.
En 1884, seule la promptitude de membres du commerce des fourrures et
de la NWMP évitait un soulèvement de premier ordre des Premières nations.
Des bandes du Nord-est de l’Alberta et du Nord-ouest de la Saskatchewan
s’étaient rassemblées pour une « Sun-Dance », et leurs chefs avaient eu
une rencontre avec Louis Riel. Ils décidaient de ne pas se joindre avec
lui à ce moment là. Ce que les chefs voulaient était une simple
reconnaissance par le commissaire en chef des Affaires Indiennes qu’ils
vivaient en état de famine, ce qui aurait facilité l’application de la «
clause famine ». Les événements prirent fin lorsque le NWMP interrompu la
cérémonie pour arrêter un homme qui avait volé de la nourriture (insérer
Big Bear et al).
Riel avait envoyé du tabac à toutes les bandes de la Saskatchewan et de
l’Alberta, demandant leur appui pour les griefs des Métis. Même si
certaines des bandes ne prirent pas action en même temps que les gens de
Saint-Laurent, seules les bandes directement reliées géographiquement à
Saint-Laurent, leur étaient alliées.
Des actions formelles commençaient le 24 mars 1884 lorsque la branche
sud des Métis eurent une réunion à Batoche pour discuter des griefs. Les
trente représentants votaient pour réinviter Louis Riel à devenir leur
conseilleur politique et leur dirigeant. Le 6 mai 1884, à une réunion
jointe, les Métis de la branche sud et les demi-sang anglais passaient
plusieurs résolutions, spécifiant les griefs et adoptaient une motion pour
avoir l’aide de Louis Riel. Ils faisaient un suivi de leur motion le 18
mai 1884, alors que la délégation de Métis quittait Batoche pour le
Montana pour solliciter l’aide de Louis Riel. La délégation de Métis
arrivait à la mission « St-Peter » au Montana, le 4 – 5 juin 1884. Riel
accepta de retourner avec eux au Saskatchewan. Le 5 juillet 1884, la
délégation et Riel arrivait à Tourond's Coulee (Fish Creek), aux
Territoires du Nord-ouest. Ils commencèrent à se rencontrer et à formuler
une politique. Le 28 juillet 1884, William H. Jackson, servant de
secrétaire, produisait un manifeste des griefs et des buts de l’Union des
pionniers. Le 16 décembre 1884, Louis Riel avait préparé et envoyé une
pétition au secrétaire de l’état, soulignant les griefs et les demandes
des Métis.
Le 28 janvier 1885, le cabinet John A. Macdonald autorisait la création
d’une commission de trois personnes pour revoir et régler les réclamations
des Métis et des demi-sang du Manitoba et des Territoires du Nord-ouest
mais apparemment, n’en informait pas les fédéraux de l’Ouest.
Le 5 mars 1885, Louis Riel et un groupe important de Métis tenaient une
réunion secrète. Ils signaient un serment pour « protéger le pays d’un
mauvais gouvernement, en prenant les armes si nécessaire. Le 18 mars 1885,
les Métis saisissaient l’église St-Anthony, prenaient des otages et
coupaient les lignes télégraphiques de « Clarke’s Crossing ». Le 19 mars
1885, ils avaient formé le ministère et l’armée du gouvernement provisoire
de la Saskatchewan. Le 21 mars 1885, le gouvernement provisoire demandait
formellement la reddition du Fort Carlton à la police montée du
Nord-ouest.
En réponse le 22 mars 1885, les demi-sang anglais de Ste-Catherine et
le « Ridge » votaient pour rester neutres au cas où il y aurait un conflit
armé. Ultérieurement, le 22 mars 1885, on demandait à la « Winnipeg
Militia » de se tenir prête; le major général Frederick Dobson Middleton
était nommé commandant des troupes.
Lorsque le gouvernement provisoire fut déclaré en 1885, Dumont était
nommé « adjudant général des Métis ». Il s’avéra un commandant habile et
sa petite armée connu le succès contre les forces du gouvernement à « Duck
Lake » et « Fish Creek ».
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