Premier commerce intérieur
Au même moment, le commerce à l’intérieur des terres était aussi
actif. Le poste de la NWC dans la région d’Edmonton, Fort des Prairies,
un intérêt développé, comprenait en 1804, six commis et dix interprètes
avec deux guides. Certains des interprètes étaient peut être des
ancêtres de familles du lac Ste-Anne et St-Albert : Louis Laliberté,
Joseph Cardinal, Jean-Baptiste Letendre, et Louis Blondeau. De plus,
Fort des Prairies avait cent huit voyageurs.
En 1821, lorsque les deux compagnies se sont associées et qu’un si
grand nombre d’employés n’était plus nécessaire, les familles métisses se
sont trouvées un endroit et une occupation dans les banlieues entre la
culture et la communauté des Premières Nations et des Européens. Les
hommes avaient toujours leurs compétences du temps du commerce. Certains
d’entre eux se sont trouvés un emploi comme capitaine de commerce pour les
peuples des Premières Nations, les représentant auprès des commerçants
européens. D’autres ont pris des fonctions telles
le transport ou ont adopté la chasse ou la pêche comme façon de vivre.
D’autres encore sont devenus des commerçants libres, achetant la
marchandise en grosse quantité pour leur communauté, les échangeant pour
des fourrures, des provisions ou des robes de bison.
Ils ramenaient ces marchandises et les vendaient au
poste, mais pas toutes d’un coup. Il fallait que l’individu ou encore la
famille vendant les marchandises de la campagne semble les avoir chassées
ou prises lui-même. C’est ainsi que ça se passait, jusqu’à ce que le
monopole du commerce de la HBC soit brisé. [Haut] [Retour] |
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