Vêtements et chaussures pour femmes
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Les mocassins sont demeurés les chaussures préférées des femmes
Métisses – même les femmes Métisses qui ont adopté les modes Européennes.
Plusieurs femmes Métisses ont aussi continué la tradition Indigène de
fumer la pipe.
Les femmes Métisses qui mêlaient les modes Indigène et Européenne,
étaient actives et devaient être mobiles. La crinoline Européenne ne se
serait pas prêtée pour faire du canot, de la raquette ou de l’équitation.
Même si des photographies formelles montrent des femmes Métisses
portant des chapeaux de l’ère Romantique ou des bonnets de l’ère
Victorienne, généralement, le couvre tête, lorsque porté, était une
couverture ou un châle.
Les robes de coton étaient portées tous les jours et étaient parfois
décorées de rubans sur la jupe. Le tartan était considéré de haute mode
pour les robes et les châles. Les robes de velours étaient populaires mais
réservées pour les occasions spéciales.
Les jambières sont restées populaires, certaines faites de velours avec
des perles sur un côté. Parfois des culottes bouffantes de lainage étaient
portées. Comme les culottes bouffantes ne couvraient que les cuisses, de
la flanelle était enroulée autour de leurs genoux afin de les protéger du
froid.
Au tournant du dix-neuvième siècle, certaines femmes Métisses aimaient
porter des capes frangées de noir et doublées de rouge.
Les filles et les femmes Métisses préféraient les colliers de perles
noires. Certaines femmes portaient un mouchoir or un fichu autour de leur
cou.
Les filles Métis portaient les cheveux longs et tressés.
Habituellement, les femmes mûres portaient leurs cheveux longs attachés
sur leur tête avec des peignes et des rubans.
Ce groupe de photographies de 1900 capture certains des styles de
vêtements portés par les deux sexes.
Alors que certains Métis s’épanouissaient et continuaient de s’adapter
aux circonstances changeantes, un plus grand nombre de Métis étaient très
affectés par le déclin du commerce des fourrures, le commerce d’alcool, la
maladie, les scrip (morceau de papier utilisé pour échanger contre de
l’argent ou du terrain) les récoltes échouées et l’affluence d’immigrants
Européens. Dans certains cas, le pauvre portait des chemises faites de
sacs à farine.
Les temps sont devenus si difficiles pour les Métis de l’Alberta, que
durant les années 1880, le Major Griesbach d’Edmonton a offert des
uniformes de police usagés au Département des Affaires Indiennes. Les
uniformes devaient aller à des personnes âgées et à des garçons à la
condition qu’ils soient teints et que les boutons soient enlevés.
Par nationalisme et dans le but de gagner leur vie, plusieurs Métis se
sont engagés dans les deux Guerres Mondiales.
Dans certaines régions Albertaines, porter des mocassins faits maison a
été perpétué jusque dans les années 1940.
L’artisanat et la personnalisation qui distinguaient les premiers Métis
sont disparus lentement lorsque les peuples ont commencé à travailler à
différentes occupations, sont déménagé dans les centres urbains et se sont
intégré à la société actuelle. [Haut] [Retour] |