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Immigration ukrainienne

Une colonisatrice ukrainienne, Mme Fred (Sophie) Hrynchuck, Redwater, 1912. NŽe en Galicie, 1891. L'immigration ukrainienne débute en 1891 quand Pylypow de Nebyliv, district de Kalush, Galicie, est informé de la disponibilité de «terres gratuites» dans les Prairies par des relations allemandes qui ont émigré quelques années plus tôt. Après avoir investigué les possibilités de colonisation au Manitoba et en Alberta avec Wasyl Eleniak, un compatriote villageois, Pylypow retourne en Galicie pour ramener les familles de ces derniers et autant d'amis et parenté qu'ils peuvent persuader de les accompagner. Bien qu'il soit arrêté et jugé pour sédition par les autorités autrichienne et qu'il se voit refuser de retourner au Canada jusqu'en 1893, la publicité générée par son procès atteint le Canada de façon plus bénéfique qu'il aurait pu l'imaginer lui-même. Si bien qu'en 1894, une colonie d'Ukrainiens émerge dans le voisinage de Star en Alberta.

L'immigration ukrainienne atteint des proportions de masse en 1896. Elle est accélérée par Dr. Joseph Oleskiv, jeune agronome doté d'une sympathie populaire. Oleskiv recueille des données sur l'Ouest canadien, visite la région, rencontre des représentants du Ministère de l'Intérieur, donne de grandes conférences sur le Canada, et rédige deux brochures populaires qui sont publiées et distribuées aux clubs de lecture des sociétés Prosvita et Kachkovsky. Il envisage une immigration ordonnée et contrôlée de paysans fermiers choisis et assez fortunés qui seraient assistés par le gouvernement canadien. Leurs concitoyens moins nantis les suivraient quelques années plus tard quand le premier groupe d'immigrés serait en position de leur venir en aide.

D'un autre côté, Clifford Sifton, le nouveau Ministre de l'Intérieur Libéral (1896-1905) est déterminé à amener dans les prairies des britanniques, des américains et des européens du Nord. C'est un homme pragmatique qui est indifférent à l'origine ethnique des colons tant qu'ils sont des agriculteurs frugaux et industrieux. Par conséquent, des arrangements sont conclus avec des agents européens pour recruter des immigrants de l'Europe de l'Est, incluant les ukrainiens. Résultat, l'immigration ukrainienne au Canada n'est pas le processus ordonné et contrôlé qu'envisageait Oleskiv (qui est de toute façon décédé en 1903). La majorité des immigrants ukrainiens venant au Canada sont illettrés et démunis de capital. Et même après que les successeurs de Sifton, Frank Oliver et Robert Rogers tentent de faire avorter les efforts de recrutement d'agriculteurs européens de l'Est, l'immigration ukrainienne continue d'augmenter, soutenue par son propre élan. De plus, la demande de l'industrie, principalement les compagnie de chemin de fer et les intérêts miniers, pour de la main d'œuvre bon marché, stimule l'afflux d'hommes célibataires recherchant du travail plutôt que des terres. La majorité des immigrants ukrainiens qui viennent au Canada entre 1905 et 1914 font partie de cette catégorie. D'ici 1914, près de 170 000 Ukrainiens sont arrivés au Canada et près de 20 à 25 pourcent de la population ukrainienne réside en Alberta.

L'émergence de la guerre en 1914 met fin à l'immigration ukrainienne. En 1919, confronté à un surplus de main d'œuvre, le gouvernement fédéral s'incline devant la pression nativiste et interdit à la plupart des Européens de l'Est d'entrer au Canada. Cependant, en quelques cinq années, un exode massif d'ouvriers canadiens sans emploi et l'incapacité de trouver des remplaçants adéquats en Grande-Bretagne ont pour conséquence la levée de cette interdiction.

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