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Les rivalités de la traite des fourrures (1795-1821)

Rivière Athabasca.

Au fur et à mesure que la compétition devenait plus féroce, de nouveaux postes ont été construits à travers l'Alberta. Les compagnies de la Baie d'Hudson et du Nord-Quest ont construit à chacun leur tour des postes de traite sur toutes les voies fluviales d'importance telles que la rivière La-Paix, la rivière Athabasca, et la rivière Saskatchewan-Nord. D'autres entreprises telles que la Compagnie XY ainsi que des traiteurs indépendants ont également essayé de faire concurrence aux compagnies de taille. Cette compétition encouragea des explorateurs de la traite des fourrures comme des cartographes tels que Alexander Mackenzie, David Thompson, Simon Fraser et Peter Fidler, à déplacer le commerce en direction du nord et vers l'ouest au-delà des montagnes Rocheuses jusqu'à la côte Pacifique.

Cette croissance de la traite des fourrures impliquait la construction de postes importants à travers l'Alberta tels que Fort Dunvegan sur la rivière La-Paix (fondé en 1805), le Fort Edmonton sur la rivière Saskatchewan-Nord (fondé en 1795) et Rocky Mountain House sur la rivière Saskatchewan-Nord (fondé en 1795). Ces trois postes sont commémorés comme des sites historiques provinciaux ou nationaux. Une construction plus récente de Fort Edmonton est un des attraits principaux de la ville d'Edmonton. Cette reconstruction de Fort Edmonton est située à un nouvel emplacement bien que les emplacements originaux de quatre des véridiques Forts Edmonton (le poste a été déplacé à plusieurs reprises pour des raisons différentes), peuvent tous être visités à Edmonton ainsi qu'à la petite ville de Fort Saskatchewan à proximité d'Edmonton. Le public peut également visiter Dunvegan et Rocky Mountain House.

Objets de troc au Fort Victoria. Cette compétition a provoqué une augmentation du prix des fourrures et une diminution des prix des articles commerciaux mais elle a également apporté des conséquences négatives. La traite des fourrures était jusqu'à ce point une activité très pacifique, par contre, durant cette période certains traiteurs de fourrures ont essayé d'intimider des trappeurs autochtones afin qu'ils échangent avec une compagnie ou l'autre. En plus de se menacer, les traiteurs ont même eu recours à la violence entre eux. Les historiens ont aussi remarqué que l'utilisation de l'alcool dans la traite a également augmenté. Les profits des compagnies de traite de fourrures se sont alors réduits et ils ont même disparu par la suite en raison d'une augmentation annuelle de leurs coûts. Aux environs de 1820, la Compagnie de la Baie d'Hudson comme la Compagnie du Nord-Ouest étaient toutes les deux en situation financière bien précaire en raison de leur rivalité très agressive. Dans l'ensemble, ce fut une époque difficile pour la traite des fourrures, quoique excitante.

Dès 1820, des représentants de la Compagnie de la Baie d'Hudson et de la Compagnie du Nord-Ouest essayaient d'arriver à un consensus afin d'assurer la survie de l'industrie de la traite des fourrures. En ce qui deviendrait un des revirements les plus remarquables de l'histoire des affaires canadiennes, les deux grandes rivales, autrefois adversaires, ont finalement décidé de se fusionner en 1821. La nouvelle entreprise conserverait le nom de la Compagnie de la Baie d'Hudson mais la plupart des actionnaires et employés viendraient de la défunte Compagnie du Nord-Ouest.

Le monopole de la Compagnie de la Baie d'Hudson (1821-1850)

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