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Père Albert Lacombe

Portrait de Père Albert Lacombe

Né à Saint-Sulpice, juste en dehors de Montréal, en 1827 d'une famille de fermier, Albert Lacombe, passe la majorité de sa jeunesse sur la ferme. Il débute ses études en théologie assez jeune et, durant sa scolarité, il est grandement influencé par certains de ses professeurs dont les histoires sur les chasses de bisons, les guerriers autochtones et les difficultés des premiers missionnaires dans l'Ouest déclenche sa curiosité et son sens de l'aventure.

Après son ordination en 1849, il sert à la colonie de la rivière Rouge pendant deux ans avant d'être envoyé à Fort Edmonton, où il fait l'expérience de la vie dans les plaines de l'ouest. Après une courte période, il se rend au nord d'Edmonton à Lac Ste-Anne où il établit une nouvelle mission pour desservir les Métis et les Cris de la région. Durant son séjour là, il étudie la langue crie et profite des ses anciennes origines autochtones pour gagner de l'affinité avec les peuples autochtones de la région. Son sens de l'aventure et du devoir permettent au jeune missionnaire industrieux d'étendre sa paroisse loin au nord au Petit lac des Esclaves. Encore que, arrivé à l'année 1861, il n'a pas réussi à persuader les indiens du Lac Ste-Anne à renoncer à leur style de vie nomade en faveur d'un mode de vie plus européen centré sur l'agriculture dans les prairies. En conséquence, il commence à chercher un nouveau site de mission plus adapté à l'agriculture et la culture.

Portrait de Le père Albert Lacombe (centre), Crowfoot et Three Bulls. Préoccupé par l'établissement d'une colonie métisse, il choisit un lieu sur la rivière Esturgeon qui sera nommé plus tard d'après son saint patron, St-Albert. C'est de ce nouveau site de mission que le père Lacombe supervise la construction d'un moulin à broyer le grain et du premier pont de l'Alberta. Cependant, les missions de Fort Edmonton et de St-Albert ne sont pas assez pour satisfaire sa nature curieuse, et, en 1865, il accepte la mission de parcourir les prairies pour tenter d'évangéliser les Cris nomades et les Pieds-Noirs. Pendant les 15 années suivantes, il voyage virtuellement dans tous les coins de la province, prêchant à autant de populations indiennes qu'il le peut, administrant de l'assistance médicale et des conseils philosophiques aux tribus éparpillées à travers la prairie. Il réussi à établir des missions à Brosseau, Fort Macleod et des écoles à Fort Edmonton et Dunbow.

La chapelle du père Lacombe. Construite en 1861 sous la direction du père Lacombe pour la mission de St. Albert.Ayant beaucoup voyagé, après être devenu l'ami de leaders indiens influents et de leurs peuples, et possédant la capacité de communiquer en cri, le père Lacombe a été instrumental pour apaiser les craintes des autochtones, et pour aider le gouvernement à maintenir la paix dans les prairies durant la rébellion du Nord-Ouest de 1885.

Durant ses vieux jours, il a continué à desservir les populations autochtones dont les normes sociales s'étaient lentement érodées en conséquence du contact avec les traiteurs et colons européens, et il a établi une maison de retraite à Midnapore en 1909.

Ami et leader spirituel de nombreuses communautés autochtones albertaines, le père Lacome est décédé en décembre 1916. En dépit de leur ancienne rivalité, les nations Cri et Pieds-Noirs sont venus ensemble pour partager sa mort. Le corps du père Lacombe a été enterré à St-Albert, en pays cri, et son coeur lui a été retiré pour être enterré à Midnapore, en territoire des Pieds-Noirs. C'est sans doute la plus poignante démonstration de son affinité avec les communautés autochtones de l'Alberta.

Le père Albert Lacombe à sa maison de Midnapore.

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