Heritage Community Foundation Presents
Alberta Online Encyclopedia
Musée virtuel du Canada La mise en place du Traité 8 dans le Nord-Ouest du Canada
AccueilPlan du siteChercherNous rejoindreLe projetLa gallerieAide
Visite Alberta Source!A production of the Heritage Community Foundation
Les peuples et leur territoire

La nation des Metis

   
Femme MétisLes métis de souche canadienne-française et écossaise/anglaise ont adopté les modes de vie de leurs parents, mélangeant les valeurs et les modes de vie des deux cultures pour former leur propre culture. Au milieu du 19e siècle, le mode de vie des métis du lac Sainte-Anne et de la Rivière-Rouge est en partie nomade, basé sur la ronde annuelle de la chasse et de la pêche. Au printemps, des familles entières se réunissaient pour la chasse annuelle au bison pour s'approvisionner en viande pour faire du pemmican. Durant l'été, ils cueillaient des baies et cultivaient leurs petits jardins le long des rivières. À l'automne, ils allaient encore à la chasse au bison, cette fois pour s'approvisionner en viande pour passer l'hiver. On passait l'hiver à pratiquer les activités de piégeage auxquelles la famille entière participait. 

La religion était une partie importante de leur vie. La plupart des métis de souche française étaient des Catholiques pratiquants, et les métis d'origine écossaise ou anglaise étaient anglicans, méthodistes ou presbytériens. Un prêtre accompagnait souvent les Métis dans leur chasse de bisons annuelle. Les journées de fête étaient le temps pour socialiser avec d'autres familles. Avec l'arrivée des Soeurs Grises à la colonie de la Rivière Rouge en 1844, les enfants métis avaient accès à une éducation religieuse et laïque, aussi brève qu'elle soit.


Avec le déclin des troupeaux de bisons sur les plaines après 1870, et après l'insurrection de la Rivière-Rouge de 1869-1870, beaucoup de familles de la colonie de la Rivière-Rouge se sont dispersées pour aller rejoindre leur parenté en Saskatchewan et en Alberta, à Saint-Albert, au Petit lac des Esclaves et au lac la Biche, où ils espéraient échapper aux interventions du gouvernement fédéral et à l'invasion des nouveaux colons arrivant de l'Est. L'endroit où ils choisissent de s'installer est influencé par leur mode de vie. Dans la Rivière de la Paix, ils adoptent le mode de vie de leur parenté crise, chassant l'orignal, pêchant, traitant et travaillant de façon saisonnière pour la CBH comme haleurs, frêteurs, guides, charpentiers et ouvriers. Les Métisses formaient une main d'oeuvre indispensable, fabriquant des vêtements, des mocassins perlés, des raquettes et faisant de la broderie de soie qu'ils avaient apprise avec des religieuses, et échangeant ou vendant ces objets à la CBH. Dans la région de Rivière de la Paix, vers 1870, il y avait plusieurs familles métisses qui habitaient autour du Petit lac des Esclaves, de Dunvegan, de la traverse de la rivière de la Paix, de la rivière Tchipay (Spirit), le lac Flying Shot, le lac Saskatoon et le fort Saint-Jean. Un autre groupe métis vint s'établir dans la région de la rivière de la Paix et le nord-est de l'Alberta après l'insurrection de Riel en 1885.

Reproduit de "A Sense of Peace", par Roberta Hursey avec la permission du Spirit of Peace Museums Association et de l'auteure.