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Saint-Paul-des-Métis

Saint Paul doit son existence en partie au travail des missionnaires Oblats et des homesteaders aventuriers qui se sont établis dans l’Ouest. La colonie de Saint-Paul-des-Métis est créée pour les Métis privés de ressources et vivant dans la miséere.

R.P. Albert Lacombe, OMI, Nov. 1911. (OB3146 - Oblate Collection at the PAA)En 1890, le père Albert Lacombe n’avait pas oublié son rêve d’enseigner les techniques agricoles aux peuples autochtones, tel qu’il voulait à la mission Saint-Paul-des-Cris, fondée en 1865 sur la rivière Saskatchewan Nord où Brosseau se trouve aujourd’hui. Les Cris de la région n’avaient pas adoptés le mode de vie agricole dont le clergé favorisait, et avec la faillite de récoltes, il y avait un manque d’enthousiasme pour l’agriculture dans la communauté. Après une épidémie terrible de variole qui a décimé les Cris de la colonie, la décision a été faite de fermer la colonie en 1874.

St. Paul des Métis - Convent and school, [1901-1905]. (OB2096 - Oblate Collection at the PAA)Le nom Saint Paul fut donné à une nouvelle mission. En janvier 1896, suite aux recommandations du père Lacombe et une demande de terres présentée à Ottawa en 1895, l’évêque Grandin a nommé le père Adéodat Thérien comme le parrain spirituel d’une colonie pour les Métis. L’Eglise fut donnée un bail de 21 ans par le cabinet fédéral, et la colonie fut connue sous le nom de Saint-Paul-des-Métis jusqu’en 1913. Les pères Lacombe et Thérien ont attiré les Métis vers la colonie avec les promesses de terres (des lots de 80 acres) et un enseignement catholique pour leurs enfants.

Mgr. Émile Grouard, OMI, [1910-1912]. (OB3045 - Oblate Collection at the PAA)Dans les premiers jours de l’existence de la colonie, quelques matériaux de construction furent fournis par la Compagnie de la baie d’Hudson, et le père Thérien s’engagea dans des activités, telles que le défrichage des terres, qui étaient censées de préparer les Métis pour une vie agraire. En 1897, une école fut construite, et la scierie de la ville offrait de l’emploi à plusieurs résidents métis de la mission. Trente-deux familles habitaient Saint-Paul-des-Métis en 1898, et ce nombre serait plus de quatre-vingt en 1904. Malgré cela, la colonie n’était pas aussi reçue que les Oblats voulaient; il y avait un manque général de fonds, et pire, aucun accès à un marché, alors à fin de survivre beaucoup des Métis qui habitaient la colonie ont abandonné Saint Paul pour retourner à une existence plus semi-nomadique.

Le manque de familles métisses habitant Saint-Paul-des-Métis inquiétait le prêtre de la colonie, Adéodat Thérien. En 1908, Thérien a agressivement poussé le gouvernement de permettre l’établissement de Canadiens-Français sur la réserve, et une nouvelle époque débuta dans l’histoire de la ville lorsqu’elle fut officiellement ouverte aux immigrants extérieurs en 1909. Les pionniers intéressés se sont présentés au bureau des terres pour réclamer les terres dans les environs. Les Métis qui ont choisi de rester reçurent le titre pour la terre originale de 80 acres qu’ils ont reçu lors de leur arrivée, et ils pouvaient recevoir un autre 80 acres en faisant des améliorations à leurs terres semblables à ceux des pionniers. En 1936, le nom de la ville fut raccourci à Saint Paul, et les résidents ont vu l’addition continuelle de services tels des banques, des écoles, ainsi que l’électricité et le gaz naturel. En seulement trois décennies, Saint Paul s’est transformé de petite colonie à une ville officielle.

Ressources

Émile Legal, History of the Catholic Church in Central Alberta, Edmonton, circa 1914, 71-75; Émeric Drouin, Joyau dans la Plaine, de l’auteur, 1968; Juliette Champagne, De la Bretagne aux plaines de l’Ouest canadien, letters d’un défricheur franco-albertain, Alexandre Mahé (1880-1968), CELAT, Les Presses de l’Université Laval, 2003, 67-71 ; 84-85.


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